Du 1er au 5 février 2010
Lundi 1er
A 9h , je serai à la poste mais , je ne sais pas pourquoi il
y a tant de monde.
Je réalise que c’est le début du mois et les gens viennent
chercher leur « pension ».
Qu’à cela ne tienne : c’est plutôt convivial.
Je passerai ensuite chez « Salvatore le ferronnier » : nous lui avons commandé des volets pour « Presa et Riposto ». Je dois aller voir les ferrures qu’il veut mettre en fermeture.
Quand ce sera en place, je devrai jouer du pinceau!
De 16 h à tard dans la soirée, je me partagerai entre la
mise en ligne de ce blog ( du 18 au 24 décembre), skype avec Sébastien, Doudou
et aurais une longue discussion face avec Nadia. Il y avait très longtemps
qu’elle ne m’avait pas parlé
Bonne nuit les Wizzamis. Je ne vous oublie pas. Je ne passe
plus souvent vous voir, je sais !!!
Mardi 2
Il neige ce matin, mais ça ne tiendra pas. C’est amusant: rien à voir avec ce qui se passe en France!
Ces images à 7h45
Une heure de neige, une heure de grand soleil.
Le même endroit à 10h40
Les ouvriers ne viendront pas dans l’après-midi: pourquoi?; je n'en sais rien!
Je fais les photos de l’avancée du chantier pour Doudou.
Il pleut…, il fait soleil , il pleut.
C’est la chandeleur : je prépare de la pâte à crêpe pour célibataire.
Je passerai l’après-midi sur le net et en l’occurrence
mettrai en ligne « la casa » sur un site de locations de vacances
anglais.
Sébastien dîne avec Doudou ce soir : il lui ramène
notre voiture.
Nous passerons un petit moment ensemble sur skype.
Je ferai « ma crêpe partie », après un petit coup de micro-onde, en compagnie de Dr
House… j’adore son cynisme !
Mercredi 3
Je fais Des mots doux à ceux que j’aime sur les cartes de la
casa.
Je vais chercher Enrico chez lui et le ramène ici : il
a besoin de la voiture de Sandrine.
Je file au tabac acheter des timbres, puis vais à Riposto
acheter des flacons pour mes boissons magiques.
Au retour, je passe par le bord de mer. Je fais une photo d’Etna.
Il est superbement blanc et le temps est magnifique. Je discute
un long moment avec un couple, lui Autrichien, elle Allemande et parlant très
bien le français. Ils sont en camping car est passeront 2 mois à sillonner la
Sicile.
J’irai ensuite faire le plein pour les fifilles à Lidl.
A 13h, j’aurai la visite d’Ingrid venue boire un café.
Je passerai à table à 15h…
Les ouvriers continuent les fondations de la
« cantina »
Jeudi 4
Quelle belle journée encore !
Au retour de Piedimonte, je suis allée à la boucherie,
Salvatore me propose de déjeuner avec lui : il a des saucisses au fenouil
sur son barbecue, j’ajouterai les côtes de porc.
Un beau morceau de pain, des olives, du fromage, une pomme
et un bon café : que demander de plus !
Le soleil tape. J'ai mon appareil photo dans mon sac à main: j'immortalise ce bon moment.
Gerardo,, qui viendra vers 12h30 pour voir les ouvriers nous
dit tout simplement que nous savons prendre ces bons moments.
Savatore me donne de l’ail à planter, ce que je ferai vers
16h quand les ouvriers partent.
Je commencerai à « récolter » les pierres sorties
de la « cantina »…j’ai un mur de pierre sèches à terminer : il
est temps que je m’y remette.
Je me contenterai de les balancer du côté du potager.
Il y a bien longtemps que je n’avais pas fait ce genre
d’effort et je souffre !!!
Tranquille après ma douche, assise devant la télé , une
coupure de courant !
Il est 18h30.
Le poêle éclaire suffisamment pour que je saisisse mon
briquet et allume les bougies.
Tous les matins, je remets les petites bougies dans les
photophores. Je suis habituée au coupures de courant plus ou moins longues et
surtout ponctuelles.
Je regarde dehors et là, incroyable !
BLACK OUT !
Plus de Presa, Piedimonte, Fuimefreddo, Taormina,
Castelmolla. Seules quelques lumières vers le bord de mer, et au loin, la
« Reggio Calabria » éclairée.
C’est la première fois que je vois ça.
Je m’empresse de saisir mon téléphone portable (heureusement
chargé pour une fois) et prévenir Doudou. Le ciel est superbe et dégagé. Il me
dit de prendre la lunette ; c’est rare le noir complet sans pollution de
lumières.
Il fait très doux : le temps semble s’être arrêté.
Je rajouterai des bougies dans la maison.
C’est très beau.
Je charge le poêle car pas d’électricité dit pas de
chaudière et je ne sais pas combien de temps ça durera.
J’appelle Sandrine , Freddy et Soaz pour leur dire.
Je mange, à la bougie : c’est un moment très romantique
que j’aurais bien volontiers partagé…
Il y a un silence incroyable : pas de frigos qui tournent.
Seule la comtoise égraine son tic tac.
J’irai me coucher à 22h15…j’ai
l’impression que c’est 3 h du matin. Je suis restée une bonne heure dehors,
assise sur les marches avec les fifilles.
Je laisse les bougies s’éteindre seules : d’en haut,
c’est très beau.
Vendredi 5
Les ouvriers arrivent à 7h30 et partiront à 15h30
Le matin, je suis allée chez « sidis » l’épicerie
de Piedimonte : yaourts, fromage pour les pâtes, allumes feu. A la
boucherie, je prendrai du steack haché et des oignons jeunes roulés dans de la poitrine,
le tout à cuire doucettement avec une tranche de fromage :
Pas diététique mais bon !!!
Il faut beau aussi, je rassemble « mes » pierres
en tas : je les amène petit à petit vers mon muret…ça me casse
« grave ».
Je réalise que Kazu n’est plus là, une fois de plus.
Je siffle, je joue avec son poet poet musical :
rien !
Madame ne répond pas.
Alors, comme d’habitude, je prends la voiture et descends en
bas du terrain par la patite route puis remonte et vais sur Presa :
toujours rien.
Je repartirai en direction de la maison mais cette fois ci,
ferai tout le tour en sifflant. RIEN.
Je rentrerai à la maison à 18h30. je laisse le portail
ouvert au cas où et allume les lumières de la piscine.
J’éteindrai tout à 23h après avoir été fermer le
portail : on ne m’a pas téléphoné, elle n’est pas revenue !