Le 14 novembre 2009
Les minettes ont compris que je partais…
Mon voyage se passera plutôt bien, compte tenu de mon
plaisir à venir.
L’arrivée à Roissy est folklorique : grève du RER…
Nous nous retrouverons en arrêt Gare de Nord.
Rencontrés dans l’avion, un étudiant Polonais et un couple
italien, cardiologues venant à un congrès médical, me demandent…à moi…comment
ils peuvent aller à leur point de chute ! Je serai performante sur ces
coups, avec des remerciements qui j’espère revaloriseront l’image des Français
envers les étrangers.
Pour moi, il s’agit de rejoindre la Gare d’Austerlitz pour
prendre le train en direction de « Vierzon : tout le monde
descend ! »
Mon portable italien accepte le réseau France : je n’en
dirais pas autant le mon portable France qui n’acceptait pas le réseau italien.
Je peux prévenir Doudou de mon heure d’arrivée.
J’ai un train via Orléans, 45 minutes d’attente pour celui
de Vierzon.
Doudou, Mamy et Papy me réceptionneront à 15H 50: direction
les « Persillats ».
Ça me fait drôle de voir la maison vide : beaucoup de
souvenirs de jeunesse me remontent dans le nez.
Ma première fois en 1979 : ma vision d’un mec inconnu
que je ne cernais pas avec son costume gris 3 pièces.
Ce matin là, à mon réveil (nous sommes arrivés de nuit un
vendredi soir, WE parisien oblige), je vois de dos un homme affublé d’un pull
jaune avec d’énormes grecques noires et blanches, nageant dans un pantalon
velours marron grosse côte patte d’eph et traînant des sabots.
Je demande à Doudou : qui est-ce ? …et là, je suis
assénée par la réponse :
Ben, c’est mon père !!!
Vision bien différente de celle du parisien costume gris que
j’avais de lui !!!
Puis, il y a eu tous les WE durant toutes ces années, pas
ponctuels mais toujours plaisants.
Nostalgie quand tu nous tiens.
J’apprécie le souhait de « ma belle-mère » de
revenir sur ce lieu chargé d’histoires.
La roue a tourné et j’en fais partie. Merci.
Nous irons à l’hôtel, au « Relais de Charost ».
Je fais un peu de pub : l’endroit mérite.
La chambre, ma foi, ressemble à celles que l’on trouvait
dans les années 70, au siècle dernier : propre, sans prétention et
confortable.
Par contre la tableeeeuh !!!
Un superbe avant goût des « Tables du Berry »
Tapez sur internet « Tables du Berry » : vous verrez que je ne mens pas…et
vous aurez faim !!!
Notre dîner est très « cosy », beaucoup de choses
sont dites.
La salle est remplie pour un vendredi en province au milieu
de nulle part, bref, tout va pour le mieux.
Je suis complètement déconnectée : je suis sur un petit
nuage !