Le 15 novembre 2009
Le lendemain matin, la Paty, elle est réveillée comme d’hab:
6h30 !
Je m’habille, je trouve la sortie via le parking : tout
me monde dort.
Je tente « le centre ville » pour trouver un
café ouvert.
QUE NENNI !…province et pas Sicile !
Je reviens sur mes pas : je dois avaler un truc.
Je dois manger dès que j’ai mis le pied à terre…
De retour devant la porte de l’hôtel, que j’essaye de forcer
(il y a de la lumière), je suis heureuse qu’elle s’ouvre.
Le patron m’invite à boire un café et est surpris de mon
réveil matinal.
Nous resterons 1h à discuter du repas de la veille : il
aime les critiques
Elles sont bonnes, pas flatteuses.
Il a même failli oublier ses croissants dans le four et du
coup reviendra vers moi après que je lui ai dit : faites ce que vous avez à faire, ne vous inquiétez
pas , j’attends.
Nous déjeunerons ensemble tous les 4, très copieusement en
ce qui me concerne :
Baguette, croissant frais, beurre, la France…et
expresso : je lui ai dit que je vivais en Italie !!!
Parfait !
Nous quitterons le lieu.
Retour aux « Persillats ».
Je commence le nettoyage au premier : Nos chambres et
le cabinet de toilette.
Je me fais « engueuler » par Doudou qui me dit ne
pas être là pour ça : les enfants vont arriver pour le faire.
Moi de répondre, ce qui est fait n’est plus à faire et je
profiterai plus de mes petits.
Ils arrivent à 11h : ils sonnent au portail.
Je demande à Mamy Papy combien de temps ils attendent avant
que la porte ne s’ouvre.
Alors, au moment adéquat, j’ouvre la porte en leur assénant
un :
C’est à cette heure que vous arrivez : je vous attends
depuis plus d’un quart d’heure !
Sébastien et Sophie me regardent. Delphine et Floriane
sortent de la voiture. Sébastien regarde ses sœurs et Sophie d’un regard
interrogateur :
J’hallucine là ou vous voyez la même chose ?
Hurlement de Delphine, puis des autres :
Mamaaaaaan !
Tiseb qui vient juste de comprendre me regarde avec un air ahuri !
Mamy a prévu un super casse-croûte : qualitatif et
quantitatif !
Terroir : baguette à l’ancienne, 3 sortes de pâtés et DU
fromage…
A 16h 30, la maison est dépoussiérée.
C’est le moment pour nous tous d’immortaliser ce moment.
Papy a son appareil, doudou aussi.
L’ambiance est bon enfant.
DEVANT LA PORTE D'ENTREE
Je ne l’ai pas dit encore, mais il fait un froid, un
vent !
Je suis fri-go-ri-fiée !!!
Nous partons tous , ensuite, dans la salle des fêtes de
« Poisieux ».
Mamy et papy voulaient faire un petit goûter apéritif avec leurs voisins de trente cinq ans et plus pour leur dire « au revoir ».
Jacky, le Maire, fera un petit discours qui tirera une larme à chacun, Papy aussi.
Jacky, pull jaune.
Très bon moment : je retrouve Monique que je n’avais pas vu depuis …20 ans et qui spontanément s’est tournée vers les enfants : Sébastien, je t’aurais reconnu, toi, tu dois être Delphine et Toi Floriane.
Monique avec la chemise marron sur la photo!
Les nouveaux propriétaires des Persillats: m'ont promis dans 20 ans , si je passe par là, de revoir la maison!
ça c'est la photo officielle ...
OK, pas vraiment présentable en photo officielle!
Les enfants ne comprenaient pas qui était qui mais se
laissaient faire : ils étaient tous des amis de Mamy Papy.
A 20h, nous étions dans nos chambres respectives de
« La Cognette » à Issoudin.
« Petit » cadeau de Mamy et Papy.
Gros délires des enfants à comparer leurs chambres.
Rendez-vous vers 21H dans le salon de la réception pour
aller dîner au restaurant qui se trouve à 300m.
Nous sommes tous beaux comme des sous neufs.
Pendant le champagne apéritif, Mamy, puis Papy
discourent : ils sont contents de nous voir tous réunis. Ils sont contents
aussi, de m’avoir « offert » comme surprise aux enfants.
Sébastien demande que nos verres soient remplis :
Ils ont, avec Sophie, une surprise pour Mamy et Papy.
« J’suis contente épi voilà ! »
Ils annoncent que Papy et Mamy vont être arrière
grands-parents.
Ils avaient fait une surprise aux enfants, les enfants leur
en font une à laquelle ils ne s’attendaient pas. Ils ne saurons que répéter :
c’est bien les enfants, c’est bien les enfants :
Nous avouons le savoir depuis un temps certain. Les enfants
voulaient l’annoncer eux-mêmes à leurs grands parents, ce qui est bien
légitime.
Le repas est détendu : tout le monde est heureux.
Le diner sera somptueux et sans restriction.